CHARTE DE DéONTOLOGIE DES PROFESSIONNEL·LES DE L’HYPNOSE ET DES THéRAPIES BRèVES

Faire preuve d'une déontologie claire pour les personnes que j'accompagne est essentiel. À l'heure où les métiers du bien-être ne sont pas toujours très limpides, il est primordial d'offrir une transparence et des repères précis et compréhensibles. C'est pourquoi je suis adhérente de SUP-H (Syndicat Unitaire des Professionnel de l'Hypnose) afin d'offrir certaines garanties à mes client·es. Voici une partie de la charte que je m'engage à respecter, fidèle à mes valeurs, afin de garantir le meilleur service à mes client·es dans le respect de chacun. Voici quelques éléments de cette charte (pour la voir en entier sur le site de SUP-H cliquer ici)

ARTICLE 1 - GENERALITES, OBJET ET CHAMPS D‘APPLICATION DE LA CHARTE.

1.3 Dispositions légales

Parce que les professions d’hypnothérapeute, d’hypnologue ou d'hypnopraticien·ne sont non réglementées il est important de rappeler ce qui suit :

- Une limite claire avec l’exercice de la médecine :

Les professionnel·le·s de l’hypnose et des thérapies brèves ne font pas partie du corps médical. Il leur est interdit par l’article Article L4161-1 du code de santé publique : « de prendre part à l'établissement d'un diagnostic ou au traitement de maladies, congénitales ou acquises, réelles ou supposées, par actes personnels, consultations verbales ou écrites ou par tous autres procédés quels qu'ils soient ». Il leur est également interdit de réaliser des prescriptions ou d’intervenir dans des prescriptions réalisées par un médecin.

- Une utilisation protégée des titres de psychothérapeute et de psychologue :

La loi réglemente l’usage du titre de psychothérapeute et impose l’inscription des professionnel·le·s au registre national des psychothérapeutes. Elle n’est possible que par l’obtention d’une formation en psychopathologie clinique, accessible au niveau doctorat et permettant d’exercer la médecine en France ou bien d’un diplôme de niveau master dont la spécialité ou la mention est la psychologie ou la psychanalyse. De même, l'usage du titre de psychologue est régi en France par l'article 44 de la loi n°85-772 du 25 juillet 1985 fixant la liste des diplômes permettant de faire usage professionnel de ce titre. Son usurpation est un délit (infraction prévue par l'article 433-17 du code pénal).

ARTICLE 2 - DEVOIRS GENERAUX DES PROFESSIONNEL·LE·S DE L’HYPNOSE ET DES THERAPIES BREVES

2.2 Dignité – Moralité – Probité

Le/la professionnel·le de l’hypnose et des thérapies brèves, au service de l'individu et de la santé publique, exerce sa mission d’accompagnement de ses client·es vers le mieux être et le bien-être dans le respect de la vie et de la dignité de la personne humaine. Une conduite morale irréprochable et un respect des principes de probité sont primordiaux dans les relations de l’hypnothérapeute avec ses client·es. L'accompagnant·e doit faire preuve de la plus grande diligence dans l'accomplissement de sa profession. Le/la professionnel·le de l’hypnose, quelle que soit sa dénomination, doit également observer à l’égard de ses client·es une attitude empreinte de dignité, d’attention, de réserve et d’indépendance.

2.4 Non-discrimination

L'hypnothérapeute doit prodiguer son accompagnement avec la même conscience à tous ses client·es quels que soient leur origine, leur sexe, leurs mœurs, leur orientation sexuelle, leur âge, leur situation de famille, leurs caractéristiques génétiques, leur handicap ou leur état de santé, leur appartenance ou absence d’appartenance vraie ou supposée à une ethnie ou une nation, leurs opinions politiques, leurs activités syndicales ou associatives, leurs convictions religieuses, leur apparence physique, leur patronyme, leur réputation ou les sentiments qu’iel peut éprouver à leur égard.

2.6 Libre choix

Les principes suivants s'imposent à tout·e professionnel·le de l’hypnose et des thérapies brèves, sauf en cas d'incompatibilité avec une prescription législative ou réglementaire.

Ces principes sont :

− libre choix du/de la professionnel·le de l’hypnose et des thérapies brèves par le/la client·e.

− liberté des honoraires.

2.7 Droit de refus – Continuité de l’accompagnement

Hors le cas d'urgence et celui où iel manquerait à ses devoirs d'humanité, un·e hypnothérapeute a toujours le droit de refuser son accompagnement pour des raisons professionnelles ou personnelles.

La/le professionnel·le de l’hypnose et des thérapies brèves peut se dégager de sa mission à condition d'en avertir le/la client·e ou son entourage, d'assurer la continuité de l’accompagnement, et de fournir toutes les informations utiles à cette continuité. L'hypnothérapeute ne peut exercer une autre activité professionnelle que si un tel cumul est compatible avec la réglementation en vigueur d’une part, et avec indépendance et dignité professionnelle d’autre part. Il est notamment interdit à tout·e professionnel·le de l’hypnose et des thérapies brèves qui remplit un mandat électif, une fonction administrative ou exerçant une autre profession d’en user pour accroître son activité d'hypnopraticien·ne .

2.8 Déconsidération de la profession

L'hypnothérapeute doit s'abstenir, même en dehors de l'exercice de sa profession, de tout acte de nature à entacher l'honneur ou la dignité de celle-ci.

2.9 Indépendance

Le/la professionnel·le de l’hypnose et des thérapies brèves ne peut aliéner son indépendance sous quelque forme que ce soit, notamment en abusant de son influence ou en s’immisçant dans la vie privée de ses client·es.

2.10 Secret professionnel

Le secret professionnel s'impose à tout·e professionnel·le de l’hypnose et des thérapies brèves sauf dérogations prévues par la loi (voir ARTICLE 3 alinéa 3.10 assistance et protection de la personne en péril). Le secret couvre tout ce qui est venu à la connaissance de l'hypnothérapeute dans l'exercice de sa profession, c'est-à-dire non seulement ce qui lui a été confié, mais aussi ce qu'iel a vu, lu, entendu, constaté ou compris.

2.11 Obligations liées au secret professionnel

L'hypnopraticien·ne doit veiller à la protection des dossiers, fiches ou supports informatisés relatifs au client·e contre toute indiscrétion. Iel doit veiller à ce que les personnes qui l'assistent dans son travail soient instruites de leurs obligations en matière de secret professionnel et s'y conforment. 

2.12 Normes - Hygiène - Sécurité des locaux

Le cabinet de consultation est le lieu où les client·es sont reçu·es. Toutes les mesures nécessaires seront prises en matière d'hygiène, de qualité d’accompagnement et d’accès aux locaux.

Les accompagnements peuvent aussi se faire au domicile du/de la client·e ou en distanciel.
 

ARTICLE 3 - DEVOIRS DES PROFESSIONNEL·LE·S DE L’HYPNOSE ENVERS LE/LA CLIENT·E

3.1 Établir une relation d’accompagnement de qualité

Lorsqu’ un·e professionnel·le de l’hypnose et des thérapies brèves s’engage dans un accompagnement, iel s’engage à accepter sa/son client·e avec sa représentation du monde, avec ses croyances et ses valeurs, sans aucun jugement et à adapter son accompagnement à cette représentation du monde pour l’accompagner vers la réalisation de son objectif.

La relation entre hypnopraticien·ne et sa/son client·e est de nature professionnelle.

La/le professionnel·le de l’hypnose proscrit toutes les manœuvres de séduction affective ou sexuelle, les attouchements, la relation sexuelle elle-même dans le cadre de la relation d’accompagnement. Si le/la client·e venait à faire connaître une attirance du même ordre pour le/la professionnel·le de l’hypnose, celui-ci mettra fin à la relation d’accompagnement en orientant sa/son client·e vers un confrère ou une consœur. Dans le cas où une relation d’ordre personnel et privé s’instaure entre le/la professionnel·le de l’hypnose et sa/son client·e majeur·e et responsable, cette relation amène les protagonistes à mettre fin à la prestation d’accompagnement.

3.3 Droit de chaque client·e à l’information

Dans le cadre du droit à l'information, l’hypnothérapeute doit s'efforcer d'éclairer sa/son client·e sur les raisons de toute mesure ou thérapeutique proposée, et sur les réactions éventuelles normalement prévisibles.Le/la professionnel·le est libre d'utiliser le langage qu'iel croit être le plus adapté à la bonne compréhension du/de la client·e.

3.4 Déterminer la demande du/de la client·e

L’ hypnopraticien·ne s’engage à commencer l’accompagnement par un moment d’écoute de la demande de sa/son client·e et l’accompagnera à déterminer un objectif. Iel s’engage à s’inscrire dans l’orientation solution inhérente aux thérapies brèves.

3.5 Adapter les techniques utilisées

L’hypnothérapeute définit les techniques qu’iel souhaite utiliser en les adaptant à la demande formulée par le/la client·e et au fonctionnement de chaque client·e. Les techniques utilisées doivent être pertinentes par rapport à l’objectif défini par le/la client·e.

3.6 Expliquer les techniques utilisées

La/le professionnel·le de l’hypnose et des thérapies brèves s’engage à expliquer à sa/son client·e les techniques utilisées et qui seront pratiquées avec son accord. L’utilisation des techniques ne peut se faire qu’avec l’accord éclairé du/de la client·e.

3.7 Mettre en œuvre les moyens techniques, pas d’obligation de résultat

L hypnopraticien·ne s’engage à mettre en œuvre les moyens nécessaires à la qualité de l’accompagnement. Iel n’a aucune obligation de résultat sur ce que le/la client·e met effectivement en place.

3.8 Recherche du consentement et qualité de l’accompagnement

Le consentement de la personne accompagnée ou de son représentant légal (ou représentante légale), est recherché. En cas de refus du/de la client·e, l'hypnothérapeute respecte ce refus en l’informant sur les conséquences de cette décision. Si le/la client·e est une personne mineure ou majeure sous tutelle, l’hypnothérapeute doit délivrer l’information selon le cas aux titulaires de l’autorité parentale, ou au tuteur ou à la tutrice, présent·es tout comme à l’intéressé·e iel-même, en tenant compte de son degré de maturité ou de discernement. L'hypnothérapeute ne peut intervenir lorsque le/la client·e majeur est hors d’état de manifester sa volonté, sans accord préalable et écrit d’une personne de son entourage ou du corps médical.

3.9 Non immixtion dans les affaires privées et objectivité

La/le professionnel·le de l’hypnose et des thérapies brèves agit toujours avec correction et compréhension. Iel s'abstient, sauf incidences thérapeutiques formelles, de toute intrusion dans les affaires de famille ; iel s'interdit de heurter les convictions philosophiques, religieuses ou politiques. L'hypnopraticien·ne a le devoir d'objectivité.

3.12 Utilisation des donnés en vue de publication

La/le professionnel·le de l’hypnose et des thérapies brèves peut se servir du dossier d’ un·e client·e avec l’accord écrit de ce dernier pour ses travaux scientifiques, à condition de ne faire paraître dans les publications aucun nom ni aucun détail qui permettraient l’identification du/de la client·e par des tiers.

ARTICLE 4 - DEVOIRS DE CONFRATERNITÉ, RAPPORTS DES PROFESSIONNEL·LE·S DE L’HYPNOSE ET DES THERAPIES BREVES ENVERS LES MEMBRES DES AUTRES PROFESSIONS DE SANTÉ

Les professionnel·le·s de l’hypnose et des thérapies brèves doivent entretenir entre eux des rapports

de bonne confraternité, ce qui suppose une assistance morale en toutes circonstances, s’interdire

toute calomnie, prendre la défense de toute consœur ou confrère, injustement attaqué·e.

Dès que les circonstances l’exigent, l'hypnopraticien·ne doit proposer le recours à un·e autre confrère/consœur professionnel·le de l’hypnose et des thérapies brèves ou à un·e autre professionnel·le de santé.

Lorsqu’ un·e client·e fait appel à un·e autre professionnel·le de l’hypnose et des thérapies brèves, en raison de l’absence ou de l’indisponibilité temporaire de sa/son accompagnant·e habituel·le, cellui-ci peut accepter d’assurer l’accompagnement pendant cette période, à charge pour ellui de le cesser à son retour et lui confier toutes informations utiles en accord avec le/la client·e.

Les professionnel·le·s de l’hypnose et des thérapies brèves s’engagent à entretenir de bonnes relations avec les autres professions de santé.

Pour consulter la charte originale dans son intégralité, cliquez ici

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